Une immersion bienfaisante et stimulante dans une poésie des éléments, à ce point concise qu’elle génère la densité et l’épaisseur nécessaires à cette stabilité à laquelle aspire le “poète du monde” interrogateur perpétuel et passionné des espaces, des choses, des végétaux, des minéraux, érigeant avec eux un rapport « littéralement » fusionnel.
L’atmosphère est franche, pure, savamment ciselée, souvent brutale, à l’image du monde où tout est lutte et renaissance, où le poème est, peut-être, un instant, le seul point d’équilibre.
Certains des poèmes sont chantés (musique de Philippe-Gérard).